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Bienvenue à Nosy Be

Nosy-Be est une île de 321 km² située sur la côte Nord Ouest de Madagascar. Ile paradisiaque, riche en faune et flore. Terre promise des plongeurs avec une immense forêt de récifs coralliens, c’est la vitrine touristique de Madagascar, une destination de rêve qui abrite de nombreuses plages de sable blanc.

Entourée par de superbes petites îles, Nosy-Be est une terre de rêve et d’aventures sans égal. L’activité économique y est de plus en plus tournée vers le secteur touristique qui progresse à une vitesse positive grâce entre autres à l’ouverture de son ciel à l’échelle régionale et internationale. Air Madagascar, Corsairfly, Air Austral, sont des compagnies aériennes qui relient directement Nosy Be depuis la France et l’Europe. 

 

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Outre ses belles plages de sable corallien, Nosy-Be offre de nombreux sites attractifs constitués notamment par un relief collinaire, une côte très découpée bordée d’une végétation tropicale abondante et de petits lacs de cratères. 

Sa position géographique favorable (à l’Ouest de la Grande Terre qui la protège des Alizés) permet une navigation tranquille dans tout le périmètre tout au long de l’année.

 

Andilana

Situé au nord-ouest de Nosy Be, la baie d'Andilana est un hâvre de paix de toute beauté qui contraste avec l'agitation de l'ouest de l'île. La nature préservée et les villages voisins donnent un caractère authentique à cette région. Il n'est pas surprenant que plusieurs projets résidentiels y aient vu le jour. 

Le site sur lequel s’intègre le projet Cap Doré se trouve sur le versant occidental de la baie d’Andilana. Du fait de sa topologie, le site de Cap doré offre divers points de vue sur l'ensemble de l'île, la grande terre (Madagascar), l'archipel des Mistsoa ou des Radama ou sur le bleu profond de l'océan...

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Un peu d'histoire

Si l’histoire de Nosy Be est aussi riche c’est probablement à sa géographie particulière qu’elle le doit. Située à l’une des extrémités du courant de la mousson, véritable route maritime vers l’Inde et l’Asie, la configuration de la baie d’ampasindava en fait l’un des mouillages les plus sûrs de l’Océan Indien, abrité des alizés et des cyclones.

La région de Nosy Be était donc naturellement prédisposée à être une zone de contact entre les civilisations, les religions, les cultures, les flux commerciaux et les trafics de tous genres, dont l’esclavage. Seule une erreur stratégique du Général Gallieni en 1896 a fait que la baie d’Ambavatoby n’est pas devenue le grand port du nord de Madagascar, la construction de Diego-Suarez étant déjà commencée au moment de l’annexion du reste de Madagascar.
C’est ainsi que les marins arabes ont été les premiers étrangers à se montrer dans la région, vers l’an 800. Ils ont créé la cité fortifiée de Mahilaka vers 900, le comptoir des Mamoko vers 1400, le village d’Ambanoro vers 1500, ainsi que le comptoir d’Ambatoloaka, avec les portugais. A partir de 1700, ils ont été supplantés par les indiens à Ambanoro.

En 1830, Nosy Be compte 200 habitants Antakarana. Ils sont rejoints en 1837 par Tsiomeko, Reine des Sakalava, et ses 12 000 guerriers, pourchassés par les Merina sur la Grande-Terre, après les défaites à répétition de son grand-oncle, le roi Andriantsoly, devant Mahajanga en 1824 et à Anorotsangana en 1831. Envoyé par l’Amiral de Hell, Gouverneur de Bourbon, le Capitaine Passot arrive à Nosy Be en 1839, à la recherche d’un bon port pour les navires de guerre français. Un traité de protectorat est signé le 14 juillet 1840. Pendant les 56 années suivantes, la baie d’Ampasindava sera la frontière entre la France et Madagascar. La Reine Binao soutient les français pendant leurs guerres de 1884 et 1895 contre les Merina.

Fin 1904, début 1905, une escadre de la flotte impériale russe, en transit de Saint-Pétersbourg vers Port-Arhur, fait escale dans la baie d’Ambavatoby, avant d’être détruite par les japonais à Tsushima le 27 mai 1905. Si les bijoux en or sont réservés aux membres da la famille royale, les bracelets en argent sont en revanche très répandus. Ils sont fondus à partir d’anciennes pièces de 5 Francs en argent et ils sont chargés de pouvoirs bénéfiques au cours d’une cérémonie rituelle. Certaines des pièces d’argent offertes au roi en guise de remerciement servent à confectionner des chaînes de 3 à 4 mètres de longueur, utilisées pour fermer les cercueils des princes.

Autrefois, les Sakalava avaient pour habitude de mettre leurs objets précieux dans une urne de pierre taillée. Elle était ensuite enterrée à proximité da la case, pour mettre les valeurs à l’abri des pillards voisins ou des pirates, tant était grande l’insécurité de cette époque. 
L’habileté manuelle tient une place prépondérante dans l’artisanat nosybéen. Les charpentiers construisent des pirogues d’après leur seul mémoire et leur expérience, tout comme les brodeuses de nappes. La transformation du bois et des cocos donne des produits finis étonnants. 

Chaque année depuis 16 ans, Nosy Be vit au rythme endiablé du festival de Donia. Après le traditionnel carnaval d’ouverture, les artistes malgaches, mais aussi ceux de tout l’océan Indien, se succèdent sur scène. Salegy et sega enfièvrent la foule durant toute la nuit.
Comme dans le reste de Madagascar, le fondement de la culture Sakalava est le culte des Ancêtres. Les Mpanjaka (princes régnants) tiennent une place prépondérante dans ce culte, puisqu’une fois décédés et enterrés dans un tombeau royal, ils continuent d’influencer le monde des vivants en étant consultés lors de cérémonies rutuelles.

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